Des jeunes d'Unis-Cité, association de service civique, s'initient aux techniques de prévention pour sensibiliser le grand public à la santé environnementale.
La Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine accompagne de jeunes volontaires en service civique. Objectif : les former à la santé environnementale pour qu’ils puissent, à leur tour, sensibiliser et accompagner les habitants des quartiers.
Une expertise reconnue
La Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine bénéficie d’une expertise reconnue en matière de santé environnementale. Elle déploie de nombreuses interventions, avec le soutien de
l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (ARS), pour sensibiliser les futurs et jeunes parents, les enfants et les professionnels de la petite enfance aux possibles répercussions des facteurs environnementaux sur la santé. Dernièrement, elle a répondu favorablement à la demande de l’ARS et du Conseil Régional : former des jeunes en service civique à cette thématique.
Un service civique au service du développement durable
Unis-Cité est une association fondée en 1994. Elle propose à de jeunes volontaires en service civique, de nombreuses missions d’intérêt général. Parmi elles, Médiaterre : une mission destinée à sensibiliser les citoyens au développement durable. En équipe, habillés d’orange, la couleur phare de l’association, les jeunes vont à la rencontre de la population. Ils organisent des campagnes de sensibilisation. Ils animent également des ateliers pour aider les familles à adopter les gestes favorables à l’environnement. C’est pour renforcer leurs compétences en matière de santé environnementale que la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine est intervenue.
1ère étape : la formation des tuteurs
Avant de rencontrer les jeunes, les équipes de la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine ont d’abord formé les trois coordinateurs en charge du projet Médiaterre en Nouvelle-Aquitaine. En tant que tuteurs, ce sont eux qui accompagnent les jeunes tout au long de leur mission. « Il était essentiel que les coordinateurs soient intégrés au projet et qu’ils partagent une culture commune sur le sujet » explique Julien Moratille, référent du projet Unis-Cité à la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine. Lors de la première demi-journée de formation, les coordinateurs échangent sur les différentes sources de pollutions présentes dans nos espaces de vie ou de travail. Ils s’informent sur les éventuelles répercussions sur la santé et sur les solutions pour s’en protéger. La deuxième demi-journée est consacrée à la transmission des connaissances et à l’accompagnement des jeunes volontaires dans leur mission : quelles notions expliquer, comment faire passer le message simplement, quels jeux proposer…
2ème étape : la préparation des futurs ambassadeurs
Place ensuite aux jeunes ! Agés de 17 à 23 ans, ils se sont retrouvés à la Rochelle, Bordeaux ou Périgueux. Au menu : un programme ludique, interactif et, surtout, un ton résolument positif ! Les participants sont invités à parler des produits qu’ils utilisent au quotidien et à décrypter les emballages. C’est l’occasion d’évoquer les substances auxquelles être attentif, les produits à privilégier ou à bannir. « En général, confrontés au cocktail détonant de produits nocifs contenus dans les déodorants, leur surprise est de taille » raconte Julien Moratille. Pour parfaire leurs connaissances, s’enchainent alors un jeu de plateau « Dépollul’air », avec des défis de mimes et de dessins puis, un jeu de rôle immersif. La mission ? Aider de futurs parents à choisir les bons produits pour préserver la santé de leur bébé. La journée se conclut par une présentation de quelques techniques d’animation pour faire passer efficacement les messages et toucher les populations.
3ème étape : la mise en situation
Dernière étape : une demi-journée de formation, coanimée avec les coordinateurs d’Unis-Cité. Pour les jeunes, c’est l’occasion de consolider les notions acquises et de se mettre en situation. Chacun est invité à choisir un message et un outil pour animer un atelier de sensibilisation, comme s’il était sur le terrain. « C’est l’occasion de s’imaginer sur le terrain, de voir là où ils sont à l’aise ou plus en difficulté, mais dans un contexte rassurant » explique Ophélie Gaugain, référente des actions en santé environnement en Gironde.
Après cette ultime séance, les jeunes volontaires deviennent des « relais de prévention ». Ils sont prêts à intervenir sur le terrain et à disséminer, à leur tour, quelques principes et gestes simples. C’est un pas de plus en faveur de l’environnement et d’une meilleure santé.