Le sénateur Mickaël Vallet visite l'Ehpad de la Roseraie, en compagnie notamment de Bertrand Dupouy, Président de la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine • Patrick Giraud, Président de la Mutualité Française Centre-Atlantique • Bernard Cordier, Vice-Président de l’Union Mutualiste Rochefortaise • Pierre Rousseau, Vice-Président de l’Union Mutualiste Rochefortaise • Delphine Balmonet-Beyrand, Directrice Générale de l’Union Mutualiste Rochefortaise • Claire DUPUY, Directrice de l’Ehpad La Roseraie.
En plein scandale Orpéa, le sénateur Mickaël Vallet visite « La Roseraie », un Ehpad géré par l’Union Rochefortaise Mutualiste.
« Le scandale Orpéa a mis les maisons de retraite sous le feu des projecteurs médiatiques et politiques. Mais il ne faut surtout pas confondre les établissements privés et mutualistes » défend Bertrand Dupouy, Président de la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine, lors d’une visite organisée à l’Ehpad de La Roseraie le 3 mars dernier. Et cela, le sénateur Mickaël Vallet, l’a bien compris.
La différence mutualiste
« Quand vous voyez des organisations mutualistes qui sont porteuses de valeurs, de coopérations, d’échanges, d’entraide mutuelle, et bien vous vous rendez compte qu’il y a des choix de société à faire » déclarait Mickaël Vallet au micro de Vogue Radio.
En effet, les établissements de soins mutualistes, tout comme les mutuelles, sont des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Et cette particularité change tout. Pas d’actionnaires à rémunérer, pas de course au profit. Ouverts à tous, les établissements mutualistes sont à but non lucratif. C’est-à-dire qu’ils « allouent la totalité de leurs ressources aux soins et assurent à chaque résident un accompagnement humain de qualité » poursuit Bertrand Dupouy.
Le sénateur de Charente-Maritime a ainsi découvert le quotidien de la Roseraie, un Ehpad géré par l’Union Mutualiste Rochefortaise. Situé à quelques mètres du centre-ville de Rochefort, cet hébergement pour personne âgée dépendante accueille 71 résidents. Mickaël Vallet est allé à leur rencontre et a même pu profiter du jardin thérapeutique.
Une profession mise à mal
La visite a évidemment été l’occasion de revenir sur l’affaire Orpéa. Interrogé par le sénateur, le personnel de la Roseraie a fait part de sa vive émotion concernant les maltraitances et le fonctionnement du groupe Orpéa. « De plus, ce scandale a aussi contribué à jeter le discrédit sur toute une profession, déjà mise à mal par le manque de moyens et les difficultés de recrutement » déplore Claire Dupuy, la Directrice de La Roseraie. « Il faut espérer que ce scandale rappelle l’urgence politique en matière de dépendance et de prise en charge de nos anciens et que la Loi Grand Âge voit enfin le jour » conclut Bertrand Dupouy.
Actualité électorale oblige, l’élection présidentielle a également été au cœur des discussions. Deux jours plus tôt, la Mutualité Française organisait un grand oral en présence de quatre candidats. Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse et Fabien Roussel y ont présenté leur programme en matière de santé et de protection sociale. Ils ont notamment expliqué leurs propositions pour lutter contre les questions des déserts médicaux, améliorer la prise en charge de la dépendance ou de l’accès aux soins.
Tous ces sujets figurent également dans la plateforme de propositions publiée par la Mutualité Française. Le sénateur a pu en prendre connaissance grâce à la délégation mutualiste présente lors de sa visite rochefortaise. Ces propositions prolongent les réflexions et les actions menées sur le terrain par les mutuelles. La Mutualité Française continue ainsi de s’engager dans le débat politique et de défendre les préoccupations des Français.