Malgré la crise, les mutuelles vont augmenter le nombre de postes ouverts à l'alternance pour soutenir l'insertion professionnelle des jeunes
En pleine crise sanitaire, les mutuelles se mobilisent une nouvelle fois. Elles vont recruter 3000 jeunes en alternance.
Avec la crise sanitaire actuelle, les jeunes sont en proie à de grandes difficultés. Garder le moral, poursuivre ses études, dégotter un petit job pour arrondir ses fins de mois, trouver une entreprise… s’avère encore plus compliqué. Récemment, les mutuelles ont annoncé la prise en charge des consultations chez un psychologue non remboursées par l’Assurance maladie. Aujourd’hui, elles se mobilisent à nouveau. Pour soutenir les jeunes, elles vont ouvrir 3000 postes en alternance en 2021. C’est trois fois plus que d’habitude.
« Nous souhaitons donner ce coup de pouce aux jeunes et contribuer ainsi à construire leur avenir » Thierry Beaudet, président de la FNMF
Des métiers très variés
La plupart du temps, on ne connait des mutuelles que leur rôle d’assureur en complémentaire santé. Or, les « vraies » mutuelles, régies par le Code de la Mutualité, font bien plus. Elles gèrent également de nombreux établissements et services sanitaires et médico-sociaux : les services de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM). Parmi ces établissements, on trouve, par exemple, des cliniques, des magasins d’optique et d’audition, des centres dentaires. On trouve également des crèches, des établissements d’hébergement pour les personnes âgées ou en situation de handicap, des pharmacies… Au total, c’est plus de 2800 établissements mutualistes qui existent sur l’ensemble du territoire. Les postes à pouvoir sont donc extrêmement variés : relation clients, accompagnement des patients, actuariat, marketing, communication, système d’information…
Fort niveau de satisfaction des salariés en Mutualité
L’alternance est un vrai levier en matière d’insertion professionnelle. L’accueil des personnes en alternance est, de plus, facilité par le niveau de satisfaction des jeunes salariés mutualistes, fiers de travailler dans une entreprise à forte utilité sociale. Ainsi, selon un sondage IFOP(1), réalisé par l’Association Nationale des Employeurs de la Mutualité (ANEM), 88% des moins de 35 ans ont une bonne image de leur entreprise. C’est 14 points de plus que la moyenne en France pour la même tranche d’âge. L’ANEM conduit depuis de nombreuses années une politique volontariste en faveur de l’apprentissage, et plus généralement du développement des parcours professionnels. « Dans la période compliquée que vivent de nombreux jeunes, il est de notre devoir d’être à leurs côtés et de les aider à prendre leur envol » explique Marie-Pierre Le Breton, présidente de l’ANEM.
(1) Sondage IFOP réalisé par l’ANEM en avril-mai 2019 auprès de 842 salariés mutualistes de moins de 35 ans.