Aujourd’hui, trop de Française renoncent à se faire soigner. Notre système de santé n’offre plus les garanties suffisantes pour permettre à tous de bénéficier de soins de qualité. Lors de son 40ème congrès qui s’est tenu à Nice fin octobre 2012, le mouvement mutualiste a tenu à réaffirmer l’importance d’un système de santé solidaire, efficace et pérenne. Pour y parvenir, il propose un « pacte solidaire » et prend des engagements.
Telle est la situation aujourd’hui : année après année, la branche maladie du régime général de la Sécurité sociale a accumulé les déficits : 84 milliards d’euros entre 1988 et 2008 auxquels s’ajoutent presque 31 milliards d’euros supplémentaires entre 2009 et 2011. Fin 2011, la dette de la Sécurité sociale s’élevait ainsi à presque 200 milliards d’euros. De leur côté, avec la crise économique et l’augmentation des dépenses de santé restant à leur charge, trop de patients renoncent à se faire soigner. Face à ce constant, l’ensemble du mouvement mutualiste a appelé à la construction d’un pacte solidaire : une alliance des pouvoirs publics, des mutualistes, des professionnels de santé et des citoyens pour mettre la solidarité au coeur de notre protection sociale.
Pour sa part, le mouvement mutualiste s’est montré prêt à assumer ses responsabilités. Financement de la Sécurité sociale, réduction des dépenses de santé restant à la charge des patients, maîtrise des dépassements d’honoraires…, elle fait de nombreuses propositions dans son rapport pour réformer le système de santé et a pris de nombreux engagements inscrits dans la résolution générale votée lors de son congrès.
