Les délégués de la Mutuelle générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Mgefi) ont voté, le 27 juin, en faveur de l’intégration, en janvier 2013, de ce groupement au sein du groupe Istya. Ce groupe totalise 6 millions de personnes protégées.
La Mutuelle générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Mgefi) rejoint désormais le groupe Istya.
« La Mgefi se trouve à un tournant de son évolution », prévient Serge Brichet, président de la Mutuelle générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Mgefi), dans le bulletin de juin adressé aux adhérents. Dans la droite ligne de cette observation, les délégués de la Mgefi, réunis en assemblée générale le 27 juin, à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), ont voté l’intégration de leur mutuelle au sein du groupe Istya. Celle-ci sera effective à compter du 1er janvier 2013. La Mgefi rejoint ainsi le « premier groupe mutualiste français de protection sociale », indique ce groupement. « Le groupe Istya protège près de 10 % de la population française », précise-t-il. Pour sa part, la Mgefi couvre 360 000 personnes en complémentaire santé.
« Pour accroître son efficacité, la Mgefi, à l’instar du mouvement mutualiste, se doit en permanence de rechercher l’organisation la plus adaptée, tout en préservant la qualité du service rendu aux adhérents », expliquait Serge Brichet en avril. « Face à une concurrence exacerbée, dans un contexte de crise économique et sociale, face à des exigences réglementaires croissantes, nous envisageons notre avenir différemment », poursuit-il.
Autre motif de cette décision : le renouvellement en 2016 du référencement de ce groupement par les ministères économiques et financiers. Cette perspective « nous conforte dans la conviction que cette alliance est la clé de notre pérennité ». Ce groupement a, en effet, remporté en 2009 l’appel public à la concurrence lancé par ces ministères. Cette procédure est à l’œuvre depuis la publication du décret du 21 septembre 2007. Celui-ci fixe les modalités de l’aide de l’Etat à la complémentaire santé de ses agents, rappelle-t-on.