En 2010, 8000 Aquitains ont été hospitalisés suite à un accident vasculaire cérébral. Troisième cause de mortalité et première cause de handicap en France, les accidents cardio-vasculaires ont entrainé un nombre de décès de personnes de moins de 65 ans plus élevé en Aquitaine que dans les autres régions.
Reconnaître et ne pas négliger les symptômes
On parle parfois d’attaque ou de congestion cérébrale. Occasionné par une artère qui se bouche ou qui éclate, l’accident vasculaire cérébral (AVC) , contrairement aux idées reçues, peut toucher tout le monde, les hommes comme les femmes, avec un risque qui augmente toutefois avec l’âge. Les signes ? Une faiblesse musculaire ou une paralysie du bras qui survient brusquement, une difficulté à s’exprimer parfois accompagnée, mais pas toujours, de troubles de l’équilibre, de la vision ou encore de maux de tête. Face à ces symptômes, on peut être tenté d’attendre, de voir si cela passe, d’appeler son médecin pour prendre un rendez-vous… C’est pourtant exactement ce qu’il ne faut pas faire.
Un délai de seulement 3 heures pour réagir
L’AVC entraine une perturbation de l’irrigation du cerveau et doit être impérativement considéré comme une urgence vitale. En effet, le malade ne dispose que de seulement trois heures pour être hospitalisé, recevoir un traitement destiné à limiter les séquelles éventuelles et optimiser ses chances de guérison. Il n’y a donc qu’une seule conduite à tenir pour être rapidement et efficacement pris en charge : composer sans attendre le 15 pour appeler le Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). Ce dernier pose alors au malade ou aux membres de son entourage toutes les questions nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic et, au besoin, organiser son transport jusqu’à l’unité de soin la plus proche.
Une vaste campagne de communication
Parce que les signes d’alerte ainsi que la conduite à adopter sont souvent méconnus, plusieurs acteurs de santé se sont unis pour lancer ensemble une campagne de communication initiée par l’Agence Régionale de Santé. Cette campagne débute le 29 octobre, journée mondiale des accidents cardio-vasculaires. Des affiches seront largement diffusées sur tout le territoire, notamment chez les médecins, dans les pharmacies, les établissements de santé, les mutuelles et par les caisses d’assurance maladie. Des articles paraîtront également dans la presse spécialisée adressée aux médecins ainsi que sur les sites internet des partenaires.